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Réseaux humains

Les réseauteurs dans l’entreprise

By 7 juillet 2008juin 28th, 2023No Comments
Le marketing de carrière

Le film « bienvenu chez les ch’tis » le rappelle avec force : rien ne vaut le réseau humain et les réseauteurs. Ce qui est vrai dans la vie de tous les jours, l’est aussi dans la vie de l’entreprise, et à fortiori dans la pratique de l’intelligence économique. Mais autant le développement d’un outil informatique peut être rationnalisé (investissement, planning, services rendus, maintenance) autant vouloir maîtriser les réseaux relationnels peut apparaître comme une gageure.

Formations en animation de communautés

Pour finir n’hésitez pas nos formations en animation de réseaux :

K1 Formation Mettre en place et optimiser une veille collaborative.
K2 Formation Animer des communautés internes.
K3 Formation Animer des communautés externes avec les médias sociaux.

Réseauteurs

Bonnes pratiques

S’il est vrai que l’on ne peut pas tout mettre en équation, on peut quand même dégager dans une activité réseau, des bonnes pratiques, des pièges à éviter, et un retour sur investissement, … Une bonne gestion des réseaux humains est un « outil » utile à toutes les étapes du process d’intelligence économique : depuis la collecte des informations, l’analyse, jusqu’à la diffusion, et même la protection et la capitalisation.

Dans le cadre de la collecte, par exemple au niveau d’un réseau commercial pour des informations sur la concurrence, la motivation des commerciaux pourra s’accompagner d’un remerciement qui ne soit pas seulement « honorifique ». Remonter une information a de la valeur, et celui qui fait cet effort devra avoir un retour sur investissement concret. En outre, tout doit être fait pour leur faciliter la tâche : mise à disposition de « rapport d’étonnement » (ou autres documents types prêts à être remplis) accès facile sur l’intranet…

Réseau d’expertise

Au niveau de l’analyse, par exemple au sein d’un groupe d’experts scientifiques, ce ne sont pas les mêmes mécanismes qui fonctionnent. La gratification qu’attend l’expert peut être plus honorifique. Par contre, il sera plus sourcilleux sur la réciprocité entre pairs, l’attachement à ses propres sources, sur le fait qu’il garde la maîtrise de son savoir et de ses propres réseaux externes. Ces deux exemples (certes caricaturaux) rappellent que le manager du réseau devra adapter la dynamique réseau aux différents services ou départements. Dans certaines entreprises, ce rôle est dévolu avec justesse à d’anciens DRH.

Les pièges à éviter

Un renseignement n’a de valeur que s’il touche la bonne personne. La diffusion est donc cruciale et peut aussi emprunter les chemins des réseaux internes. Mais son cheminement dépend fortement de la culture de l’entreprise : Transversalité ou cloisonnement ; Communication de « bas en haut » ou de « haut en bas » ; Ouverture ou rétention ; Partage ou appropriation, … Il serait tentant de dire que les premiers termes de cette série sont des qualités tandis que les seconds sont de vilains défauts. Ce serait une erreur. On ne peut dire qu’il y a de mauvaise culture d’entreprise dans l’absolu. Il y a simplement une culture en décalage par rapport aux Hommes qui la compose, aux enjeux et à l’environnement. Le professionnel de l’intelligence économique (manager des réseaux) doit bien se garder de vouloir aller à contre culture, en imposant la recette universelle réseau, fait d’ouverture naïve ou de partage inconsidéré. Le réseau relationnel interne mis en place, pour être vraiment opérationnel, devra être un reflet de la culture et de la structure de l’entreprise. Si une culture réseau peut certes « améliorer » la gestion des informations dans l’entreprise, cela doit plus être une douce imprégnation qu’un outil de conduite du changement.

Mesure des bénéfices des réseaux humains

Si les bénéfices d’une culture réseau sont certains, peuvent-ils être mesurés ? Oui, et heureusement, car nous sommes dans un pays où « ce qui ne se mesure pas n’existe pas ». De l’anecdotique à l’important, voici quelques retombées d’une bonne culture réseau : d’abord les collaborateurs sont mieux informés. Ils perdent moins de temps à rechercher des informations (gain de temps). Leur boite mail est paradoxalement moins engorgée, car les salariés se connaissant mieux, ils privilégient le téléphone qui permet de se donner les « dernières nouvelles » (gain de traitement de mail, cohésion d’équipe). L’information est donnée plus facilement car on sait qu’il y aura un retour sous une forme ou sous une autre (minore la rétention, libère la créativité).

Formations en influence

Voici quelques formations complémentaires sur la gestion de l’influence :

I1 – Formation Lobbying, influence et cartographie décisionnelle.
I2 – Formation Gérer les rumeurs et les crises sur Internet.
I3-  Formation Développer son réseau relationnel.
I5-  Formation Stratégie de communication dans les médias sociaux.

Culture du réseau relationnel

Passionnante sous toutes ses formes, l’implantation d’une culture réseau ne souffre pas l’amateurisme. Bien utilisé, cet outil qui relève d’une dynamique d’intelligence économique, est un merveilleux vecteur de performance. Mais même si vous en êtes convaincu, il faut agir avec mesure et ne rien imposer. Rappelons-nous pour finir qu’environ 15% d’entre-nous sont et seront toujours rétifs aux réseaux. Les respecter c’est aussi ça l’esprit réseau !

A propos de réseau, j’organise tous les mois une conférence dans le cadre du Club IES. Voici le programme prévisionnel. Bienvenu aux réseauteurs.

Articles complémentaires sur les réseauteurs

Et voici quelques articles complémentaires sur les réseaux humains et les réseauteurs :

Jérôme Bondu

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