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Gestion des connaissances

À lire : Le nom de la rose, d’Umberto Eco

By 28 août 2023No Comments
le nom de la rose

J’ai lu Le nom de la rose, d’Umberto Eco. C’est un livre passionnant, qui traite de sujets essentiels, comme la place de la connaissance, la liberté de se questionner, la préservation des savoirs. Autant de sujets centraux en intelligence économique. J’ai adoré. Je range ce livre dans la même catégorie que « Furie Divine » de José Rodrigues Dos Santos ou Le Testament syriaque, de Barouk Salamé.

Le nom de la rose

Le livre

J’avais adoré le film, que j’ai visionné plusieurs fois lors de sa sortie. Et quand, récemment, j’ai eu l’occasion de mettre la main sur le livre, je n’ai pas hésité. L’ouvrage est un polar médiéval passionnant. Ceci dit, il est aussi un peu déroutant. Il regorge de détails, de longues descriptions, d’explication du fonctionnement des ordres religieux, de citations en latin (non traduites)… Umberto Eco dans, dans l’apostille du livre, explique que c’est fait exprès. Que son livre se mérite, et que cette lecture difficile est un chemin de croix nécessaire pour qui veut mériter l’ouvrage ! On peut voir Umberto Eco interviewé en 1982 sur Apostrophe (14 minutes) par Bernard Pivot et justifier la difficulté de lecture
Notez qu’à la fin de l’interview, on le voit allumer une cigarette. O tempora O mores !

Le film

À mes yeux le film est un chef-d’œuvre monumental. Tout y est parfait. Dans cette interview de Jean-Jacques Annaud on voit à quel point il a mené loin le souci du détail. Voir cette interview est passionnant. Cela nous ramène dans un monde d’avant internet et l’exigence d’immédiateté. Par ailleurs, on voit à la 8e minute comment, à l’époque, on faisait une photo panoramique ! Le making of du film est tout aussi passionnant.

Une œuvre sur la connaissance

Angle intelligence économique

Alors, pourquoi ce billet dans ce blog ? Parce que le Nom de la Rose est un livre que l’on peut lire sous l’angle intelligence économique !

  • D’abord, c’est un travail d’enquête. Collecte d’information, recoupement, veille, signaux faibles, influence, sécurité informationnelle … tout y est.
  • C’est un travail sur la connaissance. La connaissance est incarnée par un livre, qui peut être partagé ou caché, qui peut se perdre ou être retrouvé, qui peut se voler et être à l’origine d’homicides. Le savoir interdit.
  • Enfin, c’est un travail sur l’ouverture intellectuelle. L’ouverture est incarnée par le rire (et la justification de l’importance du rire). Si l’on rit, on dissipe la peur. Or la Religion s’appuie sur la peur explique Umberto Eco.

Pour aller plus loin

Voici quelques références complémentaires :

Le nom de la rose est édité chez Grasset.

Bonne lecture !
Jérôme Bondu

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