Réunion de travail organisée le 11 décembre 2001 par le Club Intelligence Economique de l'AAE IAE de Paris, et animé par Danièle Bretelles-Desmazières.
Compte rendu rédigé par Jérôme Bondu, Président du Club IES.
Présentation de l'intervenante (en 2001)
Mme Danièle Bretelles-Desmazière est Maître de conférence, et responsable d'une formation en Intelligence Economique au Conservatoire National des Arts et Métiers – CNAM.
Résumé de la réunion
La présentation de Mme Bretelle -Desmazières a d'abord mis en valeur, les modifications fondamentales du rôle et de la place de « l'information » apparues ces trente dernières années. Ces modifications ayant bien sûr des répercussions sur l'individu et l'entreprise.
Pour les entreprises une information bien maîtrisée est rapidement apparue comme un « facteur clé de développement » !
Face s'adapter à cette nouvelle done, l'entreprise a du s'adapter
– C'est à dire, maîtriser la chaîne de valeur qui part des « données » pour aboutir à une « action concrète ».
– L'entreprise doit produire et générer des informations.
– Elle doit accorder des moyens au management des savoirs.
– Un système d'Intelligence Economique est une des formes possibles de gestion des savoirs et des informations.
Mais cette mécanique ne fonctionne pas sans « moteur ». Dans le système de gestion des informations, il faut une réelle volonté de partage des informations. Cela demande, insiste notre intervenante, des capacités individuelles indispensables. D'abord dans l'analyse de ses propres besoins en information ; Puis dans l'exploitation, dans la protection, et enfin dans la communication à ses collègues des informations.
Eléments du débat
Le débat qui a suivi a fait apparaître un consensus sur l'importance, au sein d'un groupe de personnes voulant échanger des informations (que ce soit un service, un département, une entreprise?) :
– du besoin de reconnaissance entre individus de ce groupe. Une personne qui donne une information attend un retour, d'une manière ou d'un autre,
– du besoin de réciprocité,
– de la confiance qui doit régner entre ces personnes. Car le partage des informations, ne se décrète pas et est le produit de la motivation et de la dynamique du groupe. Cela dépend de la culture et de la mentalité de l'entreprise, et plus largement du climat social et de la culture du pays dont il est question.