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Géopolitique

Intellectuels Faussaires, de Pascal Boniface

By 28 septembre 2011février 26th, 2022No Comments
intellectuels faussaires

J’ai lu les « Intellectuels Faussaires » de Pascal Boniface. Le titre m’avait intrigué, et j’avoue avoir été curieux (ce qui n’est pas un vilain défaut) de lire les noms de ces « faussaires ».

Focalisation sur le conflit israélo-arabe

Même si je savais évidemment que le patron de l’IRIS était spécialisé dans les relations internationales, je ne m’attendais pas à ce qu’il focalise pratiquement toute son attention sur le seul sujet israélo-arabe. Car sa dénonciation des « faussaires » concerne pratiquement exclusivement ceux qui ont pris position sur l’État hébreu et le conflit palestinien. À cet égard le titre présente mal le contenu.

Cette remarque étant faite, il faut reconnaitre à l’auteur un certain courage, car les têtes qu’il a dans le collimateur sont pour le moins influentes dans l’hexagone.

Fonctionnement en réseau

Je ne peux juger de la qualité de son argumentation (n’étant pas spécialiste du sujet) mais force est de constater que ce n’est pas la première critique sur la consanguinité intellectuelle et l’omerta qui règne au plus haut niveau de nos élites, qu’ils soient intellectuels, politiciens, ou grands patrons… ou tout à la fois 😉

Cela rejoint le thème du fonctionnement en réseau, sur lequel j’ai travaillé récemment avec l’écriture de mon premier ouvrage intitulé « Voyage aux pays des réseaux ». Une des conclusions de cette étude est que la création de réseau est inhérente à la vie en société. On ne peut donner au réseau une connotation positive ou négative. C’est l’emploi du réseau qui est à louer ou blâmer. Le réseau n’est qu’un outil, et comme tous les outils, sert la volonté de celui qui le tient. Que des réseaux d’influence se soient créés sur tel ou tel sujet est normal. Ce qui l’est moins c’est que des contre-pouvoirs n’aient pas pris le même chemin. À cet égard, Pascal Boniface semble avoir voulu un rôle de chef de file.

Sans liberté de blâmer

Pour finir, il me semble important de rappeler l’adage selon lequel « sans liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur ». Il est bon que même les « puissants » puissent être blâmés. Libre à eux ensuite d’y répondre. Ce que ces derniers auront beaucoup de facilité à faire, si l’on en croit les connexions avec les médias que Pascal Boniface dénonce dans son livre…

Ceci dit, je ne suis pas totalement convaincu par cette dénonciation des Intellectuels Faussaires …

Quelques sources complémentaires en géopolitique :

Pour finir, j’ai été amusé de lire les noms de deux intervenants du Club IES (un qui déjà intervenu et un qui a été programmé). Humm … Est-ce à prendre comme une preuve de la qualité du choix de mes intervenants ? Voir les prochains rendez-vous.

Jérôme Bondu

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