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Stratégie

A lire : « La Force du Paradoxe. En faire une stratégie » de Pierre Fayard

By 28 février 2014janvier 24th, 2022No Comments
la force du paradoxe

Pierre Fayard interviendra le jeudi 20 mars 2014 à 19H30 au Club IES pour une conférence sur « LA PENSEE STRATEGIQUE CHINOISE« . Pierre a co-écrit avec Eric Blondeau « La Force du Paradoxe. En faire une stratégie ? » que je m’apprête à lire, et que je recommande d’ores et déjà.

4ème de couverture : La Force du Paradoxe

Pourquoi les meilleures intentions produisent-elles des effets opposés ? Pourquoi des équipes autrefois soudées implosent-elles ? Pourquoi des idéaux de liberté donnent-ils naissance à des dictatures ? Pourquoi rester tétanisé devant nos propres choix ? Pourquoi sommes-nous les meilleurs artisans de nos échecs ? Cela relève de paradoxes !

Pour rompre avec ces logiques infernales, ce livre révèle des mécanismes paradoxaux à travers 13 histoires qui invitent à s’interroger sur nos vies personnelles et professionnelles.
La force du paradoxe enferme en se nourrissant des obsessions, des illusions et des peurs de l’ego. Mais elle peut aussi, grâce à un questionnement adapté, procurer des avantages en innovant avec intelligence et impertinence, en rupture avec les normes établies.
Faire du paradoxe une stratégie repense l’action au-delà de ce qu’on a l’habitude d’accepter comme fatal, et crée des opportunités qui dépassent les limites où l’on voudrait se cantonner.

Importance d’une pensée décalée

On pourra lire aussi l’interview de Pierre sur le site de Dunod. Je copie-colle la dernière partie qui concerne l’importance d’une pensée décalée…

Dunod : Peut-on « s’entraîner » à décaler sa pensée, son attitude et son comportement ?
Pierre Fayard : Sortir de ses zones de confort requiert du courage. Cela découle d’un choix conscient qui suppose, préalablement, de comprendre les mécanismes qui nous animent. Par son côté exploratoire, ludique, facétieux et irrévérencieux, gaulois pourrait-on dire, l’usage choisi du paradoxe est créatif. Il invite à penser grand quand la coutume joue petit, déstructuré quand l’ordre se révèle stérile… mais, à l’inverse, petit quand les enjeux sont grands, ou ordonné dans la panique généralisée. Le paradoxe recommanderait-il tout et son contraire ? Réponse de Normands : cela dépend. De quoi ? De la situation, des autres et des circonstances en dehors desquels il ne saurait exister. S’entraîner à penser agile sans craindre d’explorer le non-su, est essentiel pour être à même d’improviser le moment venu. Si le paradoxe transforme les plus belles intentions en leurs contraires à terme, il est aussi une clef stratégique disponible pour ouvrir des futurs dans des situations critiques.

[Inscrivez-vous aux prochaines conférences du Club IES]

Jérôme Bondu

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