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Gestion des connaissances

Les veilleurs doivent faire de la prospective

By 22 octobre 2019décembre 23rd, 2021No Comments
archimag prospective2

Archimag publie mon dernier article « Les veilleurs doivent faire de la prospective« . Cet article est le résultat 15 interviews de veilleurs, qui m’ont partagé leurs visions et leurs pratiques en matière de prospective. Un grand merci à ces derniers (je les cite par ordre alphabétique) :

Interviewés

– Christophe Audouin, Délégué Veille et Intelligence Economique -SUEZ France
– Anne Beaufumé, Associée fondatrice chez Vision & Talents
– Elodie Boutemy, Chargée d’études BI et de veille stratégique chez Bel
– Laurent Couvé, Responsable Veille Technologique et Stratégique chez CETIM
– Frédéric Donnini, consultant en intelligence économique
– Myriam Dormoy, Responsable Support Innovation & veille prospective chez Clarins
– Hélène Fasquel, Responsable Etudes et Prospective chez Oney
– Débora Firley, Marketing, Digital & Innovation Strategist
– Kenza Gassib, Intitulé du poste Responsable Intelligence Competitive & Veille Stratégique chez Up Coop
– Siham Harroussi, Prospective and Innovation Culture Director chez Malakoff Médéric Humanis
– Elisabeth Lavigueur, consultant en Veille, Science de l’info et processus.
– Claire Maurice Market, Intelligence Manager at Sopexa
– Yasmina Radulovic, Market Intelligence Manager chez La Poste Group
– Thibault Renard, Responsable Data Intelligence – Prospective chez CCI France
– Jean-Luc Theus, Global Security Consultant

Voici quelques courts extraits de l’article … pour vous donner envie de vous plonger dans l’article complet.
Bonne lecture
Jerome Bondu

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Extraits de l’article

Le concept de prospective est assez peu présent dans la veille et l’intelligence économique. Pourtant ces deux concepts sont assez proches. Il m’a semblé intéressant de se pencher sur le sujet, et de se poser plusieurs questions : Qu’est-ce que la prospective ? Est-ce que les veilleurs en font ? Quels sont les outils et méthodes ? Et enfin, est-ce que les veilleurs auraient intérêts à rajouter plus couramment cette corde à leur arc ? J’ai interviewé une vingtaine de veilleurs qui font aussi de la prospective pour recueillir leurs visions.

Qu’est-ce que la prospective par rapport à la veille ?

Toutes les personnes interviewées ont du mal à dénouer ces deux activités tant elles sont entrelacées. Tous expliquent que la veille nourrit la prospective. Myriam Dormoy traduit cette idée en quelques mots « Pour faire de la prospective il faut faire d’abord de la veille. La veille est en amont. La prospective découle de la veille. ». (…)

Quelles sont les méthodes en prospective ?

La prospective sourd littéralement du travail de veille. Et tous ont souligné que la première méthode de prospective … est justement de faire de la veille. Elodie Boutemy explique ainsi « La prospective s’est ajoutée de manière très naturelle à la veille. Chaque semaine nous faisons une newsletter et nous avons intégré naturellement les tendances qui se dégagent. En plus de cela, tous les trimestres nous réalisons un travail prospectif : nous relisons nos newsletters des derniers mois, pour analyser sur le long terme les tendances importantes. Il y a ensuite une présentation au COMEX de cette synthèse. » (…)

Quelles sont les outils en prospective ?

On l’a vu plus haut, tous soulignent l’importance des outils de veille classiques. Elisabeth Lavigueur énumère une multitude d’outils : « Les outils d’analyse de texte ou, d’analyse cartographique, comme Xmind ou Gephi. Des outils d’analyse sémantique. Tropes, et QD Miner ». Mais elle va plus loin « L’analyse de données structurées est ancienne. L’analyse de données non structurée est plus récente et plus difficile. (…)

Quelles sont les livrables en prospective ?

La question des livrables est épineuse. Pour beaucoup de veilleurs, il n’y a pas de livrables spécifiques en prospective. Bien sûr on trouvera des notes, rapports, cartographies, … rien de bien différents avec les livrables de veille. Et comme pour la veille, la mise en forme est importante. Hélène Fasquel estime « que le travail d’analyse représente 80% du temps, et le travail de présentation 20%. La capacité à transmettre les informations et de bien présenter nos résultats est très importante. Il faut savoir sublimer les analyses pour avoir un impact sur nos clients internes. » (…)

Finalement, faut-il plus largement investir ce champ d’activité ?

Oui, mais ayons une vision stratégique. Nous allons certainement utiliser de plus en plus d’algorithmes et de solutions d’intelligence artificielle qui permettront de gagner en efficacité pour la collecte et une forme de pré-analyse des informations numériques. L’augmentation exponentielle de données va nous y contraindre. (…)

Il ne tient donc qu’à nous de proposer à nos clients de la prospective. La marche à gravir n’est pas si haute. Nous avons un fond commun en matière d’outils, de méthodes, de clients, de livrables … a nous de jouer.

Jérôme Bondu

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