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Intelligence Economique

Livres sur la cybersécurité : Belle moisson au FIC de Lille

By 29 janvier 2020février 27th, 2023No Comments
livres FIC 3

Quels livres lire sur la cybersécurité ?

Livres sur la cybersécurité

J’ai justement acheté une belle moisson de livres sur la cybersécurité sur le FIC de Lille . En outre,  ce sont des livres de quelques connaissances:
Louis Pouzin, l’un des pères de l’internet,
Nicolas Arpagian, sur la cybersécurité,
– Edouard Fillias, Manuel de survie sur internet,
Antoine Violet-Surcouf, sur le Cyberdjihadisme.

Et puis trois autres livres d’auteurs que je connais pas, mais dont les thèmes s’annoncent  très prometteurs :
– Darnet GAFA bitcoin, l’anonymat est un choix, de Laurant Gayard,
Géopolitique du darknet, toujours de de Laurant Gayard,
Géopolitique des données numériques, d’Amaël Cattaruzza.

Le salon était bondé, preuve de l’importance de la cybersécurité ! 14 000 personnes attendues aujourd’hui…

A lire 3Je posterai les comptes-rendus de ces livres sur la cybersécurité au fur et à mesure. Pour les retrouver le plus simple est encore de faire cette requête dans un bon moteur de recherche [ site:inter-ligere.fr intitle: »A lire » ] Et vous aurez tout !

Mise à jour du billet : J’ai notamment beaucoup aimé le livre d’Amaël Cattaruzza. Voici un extrait sur le big data.

Le big data

Le premier chapitre est très conceptuel. Il rappelle que le big data est affaire de volume, vélocité et variété. Sur le volume, il a une image qui est très parlante. Il explique que dans les magasins, un code-barre permettait avant de suivre des catégories de produit dans leur globalité. À contrario, une puce RFID permet aujourd’hui de suivre chaque produit individuellement. Nous avons là un exemple parlant de l’augmentation de la précision de suivi (ce que l’auteur appelle indexicalité).

Amaël Cattaruzza s’insurge contre une vision réductrice de la « donnée ». Il n’existe pas de donnée neutre, et toute donnée collectée est dépendante des idées, objectifs, et des outils utilisés pour la collecter … Il présente la pyramide des savoirs (reproduction personnelle ci-dessous) mais en nuance la portée. Et il rappelle qu’une donnée brute, neutre n’existe pas. Il propose à l’instar de Bob Kitchin de remplacer le mot « data » par « capta » ? Ce changement de nom rappelle que les éléments ont été captés, récupérés.

Bonne lecture,
Jerome Bondu

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